Sunday, June 9, 2013

426.




A KILLS B
Red Monochrome
Collectif d’artistes aux pratiques multiples, A kills B, propose Red Monochrome, un monochrome rouge en trois dimensions, sorte d’espace scénique à l’intérieur du musée, qui interroge l’institution et le public sur le rapport à l’oeuvre, sur le moment performatif et sur sa trace.

RICARDO JACINTO
Atraso
Plasticien, musicien et architecte, Ricardo Jacinto met souvent en oeuvre des projets assez complexes dans leur relation à l’espace. Ses installations, véritables dispositifs scéniques, à l’instar d’Atraso, questionnent les mécanismes de perception brouillant les pistes entre appréhension sonore et visuelle.

JOANA BASTOS
Why not guitar ? [Pourquoi pas de la guitare?]
Dans la suite logique de ses précédentes performances, d’agent immobilier à baby-sitter ou femme de ménage, Joana Bastos met en perspective la pratique artistique et les conditions souvent précaires des jeunes artistes.
Why not guitar ? est une performance réalisée avec une guitare électrique, dans les différents lieux en libre accès du Palais de Tokyo. Alors même qu’elle ne sait pas jouer de cet instrument, elle laisse l’étui de sa guitare ouvert, à l’image des musiciens de rue qui vivent de leur musique.

MUSA PARADISIACA
Impossible tasks [The Servant of the Cenacle]
La recherche sur la parole et le discours est au centre du travail de Musa Paradisiaca. Au travers d’invitations à de multiples acteurs, sociologues, philosophes, sorciers, le duo donne naissance à une nouvelle famille de pensée, hybride, novatrice, contradictoire. Pour donner corps à cette parole, Musa Paradisiaca utilise le dessin, la photographie, la vidéo, comme autant de médium révélateurs des problématiques soulevées par ces surprenantes associations d’idées.

ANTÓNIO OLAIO
What happened to Henri Matisse? – If I wasn’t an artist – Blaupunkt blues – Rosebud
À partir de sa pratique performative et de son activité de peintre, António Olaio, figure de l’avant-garde portugaise, développe un travail vidéo très singulier. Profondément attaché à la musique, Olaio compose ses chansons, écrit les paroles et emprunte les codes du clip vidéo pour en renverser le sens. Il met au point une syntaxe où l’imagerie loufoque, les onomatopées et les jeux phonétiques créent des combinatoires entre performance, peinture et musique, nous plongeant
dans un univers pop et poétique.

FRANCISCO TROPA
Il Gigante
Sur une plaque en marbre, Francisco Tropa, artiste singulier, recompose sans cesse, à l’instar d’un puzzle, les osselets del gigante, squelette en bronze légèrement surdimensionné. Chacun de ses gestes résonne sur la pierre proposant une vision très personnelle d’une représentation possible de la nature, une sorte d’archéologie lyrique, une reconstruction de la mémoire.